Aujourd’hui, même si tu n’arrives pas parfaitement à méditer, ne doute surtout pas des effets positifs de la méditation.

Méditer n’est pas simple pour tout le monde : être assis, à ne rien faire et à supposer se sentir zen ; entendre à tue-tête ton mental ; te répéter en boucle que tu as une journée de fou qui s’en vient ; ne pas oublier d’aller chercher les enfants à la garderie après le boulot ; payer la visa avant son échéance. Stopppp ! 

Mais le mental ne s’arrête jamais.

Les gens se disent : « non, la méditation n’est pas faite pour moi parce que je suis incapable d’être là à ne rien faire, parce que j’ai trop de choses à faire ». Ils pensent que la méditation est pour des gens plus relaxes et que c’est une perte de temps. 

Ou d’autres qui se disent, « je pars courir, c’est ma méditation. Quand je jardine, je médite. Quand je cuisine, je suis dans un état méditatif. » Oui, cela est une forme de méditation de pleine conscience. Ce n’est pas de ceci que je parle. 

La méditation est au cœur de nombreuses pratiques spirituelles et vise à produire l’apaisement progressif du mental pour ainsi retrouver sa paix intérieure.

Qui d’entre nous souhaite vivre avec une paix intérieure ? À mon avis, nous tous le souhaitons.

Je connais la méditation depuis que j’ai environ l’âge de sept ans. Ma mère à l’époque faisait du yoga et était dans un groupe spirituel. Elle méditait tous les jours pour essayer de se trouver un espace de paix. Je crois vraiment que le fait qu’elle méditait, l’a beaucoup aidé à traverser tout ce qu’elle a vécu. J’adorais l’odeur de l’encens qu’elle faisait brûler dans la maison. Ça sonnait spiritualité.

Je médite depuis très longtemps, mais je n’ai pas toujours été disciplinée pour la méditation. Il y a eu des moments dans ma vie où je méditais régulièrement et à d’autres moments, rien à faire, le cœur n’y était pas. Correct, tout est OK ! 

Ce que je peux dire aujourd’hui, à l’aube de mes 56 ans, est que la méditation est devenue, pour moi, un rituel, une obligation à mon bien-être. Ces moments-là sont possibles seulement si je me discipline. Ce qui veut dire que je consacre entre 20 et 40 minutes de méditations tous les matins. Je vous entends dire : « ben là, non… beaucoup trop long, je n’y arriverai pas ». C’est faux, c’est une croyance dont vous devez vous défaire. Pour moi, ce n’est pas négociable si je veux garder un équilibre, pour ma santé mentale et mon bonheur. Méditer peut demander au début des efforts, mais vous verrez, si vous persistez, ce que la méditation vous apportera. 

Je compare cela à l’achat d’une voiture électrique. Pour la faire rouler tu dois trouver une charge quelque part, mais ils ne sont pas facilement accessibles. Tu dois penser à mettre du temps pour la recharger. Envisager les kilomètres que tu feras dans la journée. Plus d’effort et de discipline pour une voiture électrique. Mais beaucoup plus propre pour l’environnement, plus silencieuse et tu sais l’économie que tu en feras au bout d’un certain temps. Mon corps, c’est mon véhicule et chaque jour je dois en faire la recharge. Sinon je risque de tomber en panne.

La méditation est un moment pour m’arrêter. Pour recharger ma batterie. En méditant, j’observe mes pensées, sans y mettre trop d’attention. Je porte plutôt une attention particulière à ma respiration. Elle devient de plus en plus profonde et longue. Après 5 ou 10 minutes de respirations profondes (toujours par le nez), mon mental se calme. Et à ce moment-là, j’entre vraiment dans mon espace à moi, j’entends de moins en moins le bavardage inutile. Je reprends régulièrement mes profondes respirations qui me gardent loin du bavardage. C’est ainsi que je peux entendre ma voix intérieure, que j’appelle mon âme. Ça me fait un bien énorme. C’est mon démarreur de plénitude. 

Chaque méditation est une expérience, parfois très ordinaire et parfois magique. 

J’écoute le silence. Certaines fois j’en profite pour me poser une question, à d’autres moments je suis juste là, dans la présence. Il peut même y avoir des moments fabuleux avec des messages surprenants de défunts proches de moi. Et de temps à autre j’y arrive plus difficilement. Mais la bonne nouvelle est que, plus je me donne cet espace pour recharger ma batterie, meilleurs sont mes  aujourd’hui. En plus, j’ai des surprises inattendues qui s’opèrent en moi. Je deviens plus sereine, moins tourmentée par les évènements extérieurs désagréables. Je réalise que d’être ici sur notre belle planète, me donne la chance de vivre de belles expériences. À moi de bâtir ce que je veux expérimenter. Même la mort ne me fait plus peur.

Je vous encourage tous à méditer, même ceux qui pensent ne pas être doués pour ça. C’est une pratique. Comme joué du violon. Les premiers essais sont terribles pour les oreilles, mais au bout d’un certain temps et avec des efforts soutenus et une discipline, le violon bien joué est une musique merveilleuse à nos oreilles.

Il y a plusieurs façons de méditer. Incorpore-toi à des groupes ou procure-toi de la méditation guidée. Et un jour tu verras, tu pourras être seul(e) sans rien pour calmer ton mental et arriver là où ton essence veut se faire entendre. Si tu persistes, tu verras un jour la méditation deviendra un espace que tu chériras.

Affirmation : Chaque jour j’apprécie le temps que je prends pour entrer en contact avec mon âme par le biais de la méditation.

Exercice : Donne-toi la discipline de commencer doucement ta pratique. Si 10 minutes sont trop, commence par 5. Chaque nouvelle approche demande du temps, pour s’installer facilement. Il n’est jamais trop tard ou trop tôt, pour entamer une saine habitude. Il suffit de s’asseoir en silence, de fermer les yeux, de respirer profondément et d’écouter la voix de son âme et non celle du mental.

 

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